Mieux connu sous l'anagramme phonétique d'Onra, Arnaud Bernard est un dj/producteur franco-vietnamien. Oui c'est ça, une sorte de Jay Dee bridé. Lors d'un voyage à Saïgon en 2006, Arno a eu la bonne idée de piller les richesses sonores présentes chez les disquaires du coin. Tradition française je présume. C'est en tout cas avec des valises pleines à scratcher de vinyles orientaux orientés 60', 70' qu'il rentrera à Paris.
Novembre 2007, c'est la sortie officielle de son premier disque solo "Chinoiseries". Samples aussi bouillant qu'un bol de phô, beats royalement garnis façon nem nuong, le tout accompagné de légers crépitements old school croustillant comme une galette de riz. Original, aventureux, nostalgique. La grande classe quá !
Coca Cola, sous le charme, s'est servi d'un des tubes de l'album (The Anthem) pour habiller son spot publicitaire à l'occasion des JO de Pékin. Le beatmaker parisien ne touchera cependant que des droits de co-auteur, la boisson officielle du 3e Reich ayant grossièrement scalpé dans le morceau façon Mengele. Pas de bol. Et quand il a pas de bol Onra, il ne riz pas.
Tribute impérial
"Chinoiseries" c'est un peu le bambou qui cache la forêt. Trois ans plus tôt, Arno bossait en duo avec son pote producteur Quetzal. Résultat, un album intitulé "The Tribute" (Bo Bun - 2006), aussi surprenant qu'efficace. Un hommage très réussi à la Soul comme RZA et peu d'autres artistes en sont capables. Les titres Brenton's Revenge ou You Don't Have To Go parlent d'eux-mêmes.
La seconde réalisation solo d'Oncle On, "1.0.8.", tournée vers le kitsch bollywoodien est sortie cette année. Je la placerai avec "The Big Payback" (Just Like Vibes - 2007), collaboration d'Arno avec le pianiste US Byron, dans un tiroir étiqueté "à réécouter un de ces jours". Bah oui, on ne peut signer une œuvre majeure à tous les coups non plus.
Son espace.
Acheter un de ses disques (les bénéfices tirés de la vente de "Chinoiseries" vont à une association qui s’occupe de défavorisés au Vietnam).
Fanta n'est pas une boisson nazie. Tatata.
Novembre 2007, c'est la sortie officielle de son premier disque solo "Chinoiseries". Samples aussi bouillant qu'un bol de phô, beats royalement garnis façon nem nuong, le tout accompagné de légers crépitements old school croustillant comme une galette de riz. Original, aventureux, nostalgique. La grande classe quá !
Coca Cola, sous le charme, s'est servi d'un des tubes de l'album (The Anthem) pour habiller son spot publicitaire à l'occasion des JO de Pékin. Le beatmaker parisien ne touchera cependant que des droits de co-auteur, la boisson officielle du 3e Reich ayant grossièrement scalpé dans le morceau façon Mengele. Pas de bol. Et quand il a pas de bol Onra, il ne riz pas.
Tribute impérial
"Chinoiseries" c'est un peu le bambou qui cache la forêt. Trois ans plus tôt, Arno bossait en duo avec son pote producteur Quetzal. Résultat, un album intitulé "The Tribute" (Bo Bun - 2006), aussi surprenant qu'efficace. Un hommage très réussi à la Soul comme RZA et peu d'autres artistes en sont capables. Les titres Brenton's Revenge ou You Don't Have To Go parlent d'eux-mêmes.
La seconde réalisation solo d'Oncle On, "1.0.8.", tournée vers le kitsch bollywoodien est sortie cette année. Je la placerai avec "The Big Payback" (Just Like Vibes - 2007), collaboration d'Arno avec le pianiste US Byron, dans un tiroir étiqueté "à réécouter un de ces jours". Bah oui, on ne peut signer une œuvre majeure à tous les coups non plus.
Son espace.
Acheter un de ses disques (les bénéfices tirés de la vente de "Chinoiseries" vont à une association qui s’occupe de défavorisés au Vietnam).
Fanta n'est pas une boisson nazie. Tatata.
ça c'est du post. Comme quoi c'est pas parce qu'on a un doigt dans le pif qu'on peut pas se servir d'un clavier. Vous avez de la chapelure ?
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